La fissure anale est une affection courante et banale. Elle correspond à une plaie, source de douleurs.
Comme les hémorroïdes, certains facteurs comme la constipation ou les efforts lors de la défécation présentent des risques de complications vers une fissure anale. Dans les deux cas, on peut retrouver du sang en fin de défécation ou sur le papier toilette.
Comment se forme la fissure ? Tout simplement par déchirure de la peau. La zone la plus touchée reste l’arrière du rectum et peut atteindre une taille de deux centimètres.
Je fais régulièrement des fissures anales. En fait, pour être précis, pendant longtemps je pensais développer des crises d’hémorroïdes. Jusqu’au jour où je fais le rapprochement avec les fissures anales.
Vous allez me demander comment faire la différence ? Lorsque les hémorroïdes sont moins douloureuses mais que les saignements sont abondants. En plus de cela, les hémorroïdes sont accompagnées d’un œdème qui engendre une petite boule parfaitement décelable au toucher. Pour marquer le contraste, les gens qui font des fissures décrivent cela comme une déchirure au passage de chaque selle d’où une certaine appréhension. La douleur se réveille aussi lorsqu’on contracte le sphincter anal.
La cicatrisation peut mettre un peu de temps car c’est une zone très peu irriguée en sang. De plus, la présence de bactéries freine le processus de cicatrisation. Il y a un fort risque d’infection qu’il convient de prévenir avant tout par des règles d’hygiène impeccables.
Il n’est pas rare qu’une même fissure récidive. Cela reste un tissu fragile. Soyez donc vigilants et attentifs au moindre signe évocateur !
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