Hémorroïdes : se soigner par la phytothérapie

La phytothérapie montre de bons résultats dans la prise en charge des hémorroïdes.

Pour soigner les hémorroïdes en elles-mêmes, le chêne rouvre est la plante par excellence. Riche en tanins astringents, l’écorce du chêne peut être utilisée en lavement ou en onguent. Je vous conseille de ne pas l’utiliser plus de quatre semaines d’affilée.

L’hamamélis est également très utilisée en distillat ou en onguent à raison d’une à deux applications par jour.

Le bouton d’or, autrement que pour connaître votre addiction au beurre, sert aussi pour les hémorroïdes. On utilise les parties aériennes de la plante, riche en saponines et en tanins, sous forme d’onguent. Respectez cependant une règle : uniquement en voie externe, car la plante est toxique par voie orale.

D’autres plantes peuvent être envisagées en seconde intention. Je pense notamment à la renouée des oiseaux, une plante grimpante riche en flavonoïdes, ou encore au souci, adoucissante.

Dans le traitement des selles douloureuses et de la constipation, le ginkgo biloba est envisageable. C’est surtout le psyllium, plante qui va ramollir les selles, qui sera privilégiée. Il vous faut mettre une à deux cuillères de graines à macérer une nuit dans une tasse d’eau et de boire un peu de ce macérât matin et soir. Pour les plus gourmands, préférez le sorbier, servant à la confection d’infusion ou même d’une confiture succulente, très efficace sur ce type de symptômes.

Pour faciliter le retour veineux, la vigne rouge est très intéressante. Les feuilles rouges, réduites en poudre, sont avalées et permettent aussi une action anti-inflammatoire.

Enfin, le traitement de la douleur mais aussi de l’anxiété se fera avec des plantes sédatives : la mélisse et le tilleul. Elles combattent le stress, sont légèrement antalgiques et calment les spasmes intestinaux.