La récidive hémorroïdaire

La récidive hémorroïdaire est un sujet fâcheux dans le sens où il s’agit de la réapparition des symptômes malgré l’opération chirurgicale.

Pour toutes les techniques chirurgicales, les hémorroïdes peuvent récidiver. Si l’opération s’avère nécessaire, je vous conseille de vous diriger vers les grands spécialistes. Renseignez-vous dans votre entourage et demandez aux professionnels de santé. Les imperfections techniques seront réduites si vous êtes suivis par un grand ponte.

Certaines situations hémorroïdaires sont telles que l’opération n’est pas envisagée pour guérir mais pour « sauver les meubles » et essayer de rétablir un fonctionnement normal. En effet, de nombreux individus attendent trop longtemps avant d’aller consulter, ce qui peut tourner l’affection vers une issue irréversible.

Le comportement hygiéno-diététique a aussi son incidence. Une opération chirurgicale chez un individu qui ne modifie pas ses habitudes une fois rentré chez lui font craindre une récidive. Les patients qui lisent aux toilettes ou qui ont tendance à vivre dans un état de constipation permanent ont plus de chance de récidiver après l’opération. Il est donc essentiel de corriger ces facteurs de récidive après l’opération, notamment le fait de faire des efforts défécatoires importants à la selle.

En termes de chiffres, la récidive est évaluée à 2 % dans l’anopexie circulaire, pouvant atteindre 26 % dans l’hémorroïdectomie. Les injections sclérosantes peuvent aussi récidiver après le traitement. Dans ce cas, il faut envisager une autre thérapeutique.

On estime que les cas de récidives représentent moins de 1 % des patients. Il faut aussi garder à l’esprit que l’efficacité opératoire ne peut être évaluée qu’après plusieurs mois. Les très grosses hémorroïdes peuvent être opérées en deux fois pour éviter la sténose, ce qui peut expliquer une pseudo-récidive entre les deux chirurgies. La récidive hémorroïdaire est donc très rare !