Troubles du sommeil liées aux hémorroïdes : autres alternatives

Les insomnies provoquées par les hémorroïdes sont tenaces. Jouer avec les différentes thérapeutiques existantes, voire même les associer peut s’avérer intéressant dans certains cas.

En contraste avec la période d’éveil, le sommeil est un moment de repos qui peut être divisé en phase d’endormissement, de sommeil léger, de sommeil lent et de sommeil paradoxal (période des rêves). C’est dans la phase de sommeil lent que l’organisme ralentit son fonctionnement et récupére.

Pour les habitués de l’homéopathie, certaines souches sont conseillées. Le Gelsemium 9CH traite l’insomnie par anxiété d’anticipation. Le Kalium bromatum 9CH tout comme le Stramonium contrent les terreurs nocturnes. Les problèmes d’endormissement avec contrariétés vous dirigent plus vers Nux vomica 15CH ou vers le Coffea tosta 9CH si le patient ne peut s’empêcher de penser. L’Aconitum napellus 15CH est utilisé dans les réveils nocturnes avec palpitations et sensation de chaleur. Le décalage horaire se traite avec Cocculus indicus 9CH. Dans tous les cas, la spécialité Sédatif PC doit être associée aux souches unitaires. Pour ceux qui préfèrent les sirops, la solution buvable Quiétude est une bonne option.

Si le sommeil n’est pas assez réparateur, une cure en certains oligo-éléments peut être envisagée : le magnésium et le lithium. Le traitement devra être poursuivi sur plusieurs semaines. Ils existent sous forme d’ampoules (Granions et Oligosol) et de comprimés à sucer (Oligostim).

L’aromathérapie utilise des huiles essentielles sédatives dans le traitement de l’insomnie. Appliquées sur le plexus solaire, un quart d’heure avant le coucher, les huiles essentielles de lavande officinale, de basilic, de camomille noble et de mandarine combattent le stress, seules ou en mélange. L’orange amère, la mélisse, le ravintsara et estragon s’utilisent par voie orale en mélange sur une cuillère de miel.